Au Pays Imaginaire

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Sommaire

Vous trouverez dans cette rubrique le sommaire des livres dont j'ai réalisé les chroniques. Celles-ci sont classées par ordre alphabétique, selon l'auteur.

 

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A

 Mireille D'ALLANCEE: Grosse colère

B

Byron BARTON: La Petite Poule Rousse

 

Christine BEIGEL et Hervé LE GOFF: Le zèbre qui ne voulait pas aller à l'école

 

Pierre BOTTERO: le Chant du Troll

C

Patrick de CAROLIS: Les Demoiselles de Provence

 

Ernest CLINE: Player One

D

 François DAVID: Tu n'as pas de coeur

E

 Vincent ENGEL: Oubliez Adam Weinberger

F

Jean FAILLIER: L'Homme aux doigts bleus

 

Gustave FLAUBERT: L'Education sentimentale

G

 

H

 Mary HIGGINS CLARK: Je t'ai donné mon coeur

I

 

J

 

K

 Françoise KERYMER : Il faut laisser les cactus dans les placards

L

 

M

 Kyle MacDONALD: Un trombone rouge

N

 Carl NORAC et Claude K.DUBOIS; Boîtes à bonheurs

 

O

 

P

 PRESTON & CHILD: Le Piège de l'Architecte

Q

 

R

Françoise ROGIER: C'est pour mieux te manger

S

Brandon SANDERSON: l'Empire Ultime

 

R.L. STINE: Cauchemar d'une nuit d'été

 

Nancy SPRINGER: Les enquêtes d'Enola Holmes: T.1: La double disparition

Nancy SPRINGER: Les enquêtes d'Enola Holmes: T.2: L'Affaire Lady Alistair

Nancy SPRNGER: Les enquêtes d'Enola Holmes: T.3: Le Mystère des Pavots Blancs

Nancy SPRINGER: Les enquêtes d'Enola Holmes: T.5: L'énigme du message perdu

 

T

 

U

 

V

 Charlotte Valandrey: L'Amour dans le sang

W

 Yann Walcker: Clotilde part en colonie de vacances

Yann Walcker: Pipo raconte n'importe quoi

X

 

Y

 

Z

 Carlos Ruiz ZAFON: L'Ombre du Vent

 

 

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27/07/2017
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Les chroniques du mois

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Janvier

9,5/10: N. SPRINGER, Les enquêtes d'Enola Holmes, T.5: l'énigme du message perdu, éd. Nathan Poche, 2012

 

Février
Mars

 

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17/03/2017
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L'énigme du message perdu

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L'énigme du message perdu

Les enquêtes d’Enola Holmes, tome 5

Auteur : Nancy Springer

Maison d’édition : Nathan Poche

Année d’édition : 2012

Prix : 7,00€

Genre : Policier

 

4ème de couverture :

1889, Londres. En rentrant chez elle, Enola découvre que sa logeuse Mrs Tupper a été enlevée. La jeune fille se jure de retrouver cette chère vieille femme. De filatures en fouilles acharnées, elle trouve un mystérieux message brodé sur un ruban de crinoline. Son enquête la mène bientôt à la célèbre Florence Nightingale, militante de l'amélioration des soins médicaux, en particulier auprès des blessés de la guerre de Crimée, trente ans auparavant. La grande dame pourrait bien être à l'origine du message crypté, qui, dévoilé, provoquerait un véritable scandale...

 

Avis :

Me revoilà plongée dans le Londres du 19ème aux côtés d’Enola. Cette fois, il est très important pour elle de résoudre l’énigme qui se présente à elle (plus que d’habitude). En effet, sa logeuse s’est fait enlever ! Enola ne veut pas perdre celle qui a remplacé sa mère en s’occupant d’elle lorsqu’elle en avait besoin. Mais Enola ne comprend vraiment pas qui pourrait en vouloir à cette brave dame dont le seul élément remarquable est qu’elle a accompagné son mari lors de la guerre de Crimée. Et, comme seuls indices, Enola possède un message écrit par le ravisseur, un lien obscur avec une figure emblématique de la guerre de Crimée. Et, si j’avais déjà entendu parler de Florence Nightingale, dont je savais qu’elle avait été infirmière, je n’en savais pas plus à son sujet. Or, c’est elle la figure emblématique dont je parlais, et j’ai pu apprendre qu’elle avait fortement contribué à soulager les soldats blessés lors de cette guerre. Le livre donne d’autres informations sur elle, mais à propos de celles-là, je ne sais pas où s’arrête la réalité et où commence la fiction.

Comme toujours, Enola parvient à trouver la solution avant son frère, parce qu’elle est meilleure que lui. Non. C’est une blague, et ce n’est pas un débat dans lequel je souhaite entrer. Mais ce qui est certain, c’est que si Enola n’avait pas été du sexe faible, elle n’aurait jamais pu résoudre cette énigme, car elle serait passée à côté du plus gros indice dont elle a disposé.

Cette fois, je suis vraiment admirative du scénario, et de l’enquête. Ils sont réellement bien construits. Le fait que l’auteur se soit basé sur une personne réelle pour créer son histoire et doive par conséquent intégrer dans son scénario des éléments réels l’a sans doute poussé à soigner davantage les liens entre les différents éléments. C’est du moins le sentiment que j’ai eu. En ce qui concerne l’enquête, il n’y a cette fois que des indices qui mènent vers de nouveaux indices, tout s’enchaînant de manière logique. Hormis un seul élément plus hasardeux (et encore, cela se discute, car cet éléments hasardeux a été découvert dans un endroit au centre de l’enquête), tous les autres indices ont réellement été découverts. Enola a dû les chercher.

En ce qui concerne les personnages, on n’en découvre réellement que trois. La première est Florence Nightingale, une personne admirable. C’est d’ailleurs sous ce jour que la présente l’auteur. Outre le bien qu’elle a fait durant la guerre de Crimée, Madame Nightingale est également une féministe. Elle est très altruiste et n’hésite pas à venir en aide à qui en a besoin et mettant tout en œuvre pour aider cette personne. C’est aussi une personne excentrique. Tout d’abord, elle reste confinée dans sa chambre, refusant la majorité des visites. Ensuite, elle laisse sa maison ouverte à tous, et chacun peut y consulter des livres, …. Voilà qui fait d’elle un personnage que j’apprécie énormément.

Les autres personnages sont deux frères dont je vais éviter de parler pour ne pas trop en dévoiler. Je dirais juste que leurs caractères correspondent à leurs rôles.

Pour terminer, je vais parler de ce que j’ai adoré dans ce roman. Mais en plus de cela, entre Enola et Sherlock, le changement apporté dans leur relation au tome précédent se voit encore plus ici. Enola a une nouvelle fois besoin de son frère et lui fait confiance pour l’aider. Mais il y a un tournant encore plus décisif dans la relation entre Sherlock et Enola, tournant provoqué par Florence Nightingale, qui se reconnait en Enola et qui comprend pourquoi elle a agi comme elle l’a fait. Elle se charge aussi de l’expliquer au grand frère.

 

Notes

Scénario : 4/4

Ecriture : 2,5/3

Personnages : 2/2

Originalité : 1/1

Total : 9,5 /10


05/01/2018
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Oubliez Adam Weinberger

Oubliez Adam Weinberger

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Auteur : Vincent ENGEL

Maison d’édition : Le Livre de Poche

Année d’édition : 2004

Prix : 6,10 €

Genre : Historique

 

4ème de couverture :

Avant, c’est la longue enfance d’Adam Weinberger dans un monde qui ne devine pas encore la menace qui pèse sur lui. L’enfance d’un amoureux des illusions, qui rêve de changer le monde et de libérer ses proches du poids d’une Tradition qu’il juge insupportable. L’adolescence d’un jeune garçon qui ne sait comment traduire son amour pour Esther, son admiration pour son oncle, sa tendresse pour sa mère. L’impuissance d’un jeune homme qui constate que le rêve et la fiction ne peuvent enrayer la destruction de ce monde et de ses habitants.
Après, ce sont des fragments de récits, le miroir brisé où se reflète, par des intermédiaires plus ou moins attentionnés, la fuite de cet enfant devenu homme, qui ne croit plus au rêve, qui ne croit plus aux mots. Qui s’est réfugié dans les gestes – ceux de son métier, la médecine, ceux de son ultime passion, la construction de bateaux en bouteilles. Et qui fuit les mots et les êtres jusqu’à la perte de son identité.
Entre les deux, il y a là-bas, dont on ne parle pas.
Et puis, à la fin, après l’oubli, au terme de toutes les fuites, il y a l’enfance qui revient par-delà la mort, et l’unique vérité d’une fiction – d’un récit de vie.

 

Avis :

Il y a des livres que l’on lit, et qui nous marquent à tout jamais. Il y en a d’autres qu’on est incapable de terminer tellement on les déteste. D’autres encore qu’on se force à finir pour quelque raison que ce soit. Certains nous détendent simplement. Et d’autres, enfin, se laissent lire comme on se laisse porter par une vague, sans vraiment qu’on s’y accroche ou qu’on ait des choses à en dire. On n’a pas le sentiment qu’ils nous marquent, mais pourtant, ils laissent une empreinte profonde en nous. Simplement, ils n’ont pas bouleversé notre existence, remettant en cause toutes nos certitudes.

Oubliez Adam Weinberger est l’un de ces livres. Je l’avais lu pour le cours de français lorsque j’avais seize ans, mais je ne me souvenais absolument pas de l’histoire, si ce n’est que je me rappelais la trame principale. La chose à retenir, en quelque sorte.

 

La première fois que j’ai tenu ce livre dans mes mains, j’ai été frappée par son titre. Qui est Adam Weinberger, me suis-je demandé, et pourquoi doit-on l’oublier ?

C’est précisément à ces questions que répond le roman. Ou plutôt, il répond à la première, laissant le soin au lecteur de répondre à la seconde, et provoquant en celui-ci une troisième question : Comment définit-on l’existence de quelqu’un ? Ou plutôt : un nom et un prénom font-ils d’une personne qui elle est ? Cette réflexion est beaucoup plus profonde que cela, c’est une réflexion sur la vie, sur le sens de l’existence, mais je n’ai pas de mots pour exprimer précisément ce que je ressens après cette lecture.

 

Une autre chose qui m’a marquée est la structure de ce roman : 2 parties, une Avant, l’autre Après. Mais avant quoi et après quoi ? Le plus simple serait de répondre : la deuxième guerre mondiale. Mais ce serait réduire la réalité à des mots qui n’évoquent en rien cette réalité.

Comment en effet ces trois mots peuvent-ils décrire ces années qui transforment un homme ?

De cette guerre l’auteur ne parle pas. Il se contente, pour nous en montrer toute l’horreur, de nous exposer la vie avant et après d’Adam Weinberger, qui fut un Juif vivant en Pologne, et qui n’est maintenant (ou du moins après) plus que l’ombre d’un Homme.

Il montre également cette horreur dans le mutisme d’Adam, qui refuse maintenant de communiquer, il nous la montre dans sa vie sans but, sans objectif. Il la montre aussi dans le métier qu’a choisi Adam. La médecine, dans cette recherche désespérée d’éloigner la mort, de garder en vie. Il la montre dans ces bateaux que construit Adam, comme autant d’appels à l’aide que personne n’entend. Il la montre encore dans la culpabilité que ressentent Adam et Déborah, cette culpabilité d’avoir survécu alors que tant d’autres sont morts...

 

Que dire de plus ? Cette lecture ne m’a pas arraché de larmes, mais elle a fait ressurgir dans ma mémoire des images d’un voyage en Pologne : le quartier juif de Cracovie, sa synagogue et son cimetière, mais surtout des images d’Auschwitz-Birkenau…

Cette relecture après cette « visite » est bien plus marquante qu’elle ne l’avait été la première fois, en grande partie parce que je pouvais mettre des images concrètes sur des mots qui, finalement, ne décrivent pas, mais se contentent de relater des faits, en les dépouillant de sentiments, les rendant à la fois moins atroces mais beaucoup plus percutants…

 

Tout cela, sans doute, ne vous aide pas à estimer la valeur de ce roman. Mais je suis bien incapable d’en dire plus. L’essentiel pour moi réside là. Les personnages importent peu. Le style également. Ce qui compte réellement est que ce que ces personnes ont vécu soit décrit avec justesse. Et c’est le cas.

 

Notes

Scénario :3 /4

Ecriture : 2/3

Personnages : 2/2

Originalité : 1/1

Total :  8/10


09/12/2017
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Le Mystère des Pavots blancs

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Le mystère des pavots blancs

Les enquêtes d’Enola Holmes, tome 3

 

 

Auteur : Nancy Springer

Maison d’édition : Nathan Poche

Année d’édition : 2011

Prix : 7,00 €

Genre : Policier

 

4ème de couverture :

Ceux qui disent que Sherlock Holmes est le meilleur détective du monde ignorent encore l'existence de sa soeur : Enola Holmes !

 

Londres, printemps 1889. Le Dr Watson, grand ami du célèbre détective Sherlock Holmes, a disparu ! Lorsqu'Enola apprend la nouvelle, elle ne peut laisser ce nouveau cas de disparition irrésolu. Mais il lui faut un déguisement approprié pour lui éviter d'être reconnu par son frère Sherlock, qui mène aussi sa propre investigation.
Elle se procure de quoi devenir méconnaissable et elle rend visite à Mrs Watson, chez qui elle découvre un bouquet à l'étrange composition...Enola tient probablement une piste qui expliquerait la disparition du Dr Watson...

 

Avis :

Me voilà à nouveau plongée dans les aventures d’Enola, la petite sœur de Sherlock Holmes. Comme toujours, ce tome est dans la continuité du précédent. D’une manière générale, Enola fait tout (de manière consciente en tout cas), pour éviter ses frères, et elle voit partout des pièges qu’ils lui tendraient pour la retrouver- ce en quoi elle n’a pas tord, car il est certain que pour eux, tous les moyens sont bons pour parvenir à la ramener « dans le droit chemin ». Ce tome-ci aborde une nouvelle fois le gouffre qui sépare les hommes et les femmes dans la société, en ce qui concerne leurs occupations. En effet, dans ce récit, le docteur Watson, fidèle allié de Sherlock, disparaît. Le détective pense que son collaborateur a pu être enlevé, par vengeance ou pour une rançon, mais s’étonne qu’il n’y ait pas de message. Or, Enola a découvert ce message, bien en évidence :la femme du docteur a reçu un bouquet de fleurs à la signification très intrigante. Et c’est là que je veux en venir : si Enola n’avait pas été une femme, elle n’aurait jamais pu prendre conscience de la signification de ce bouquet. Voilà déjà une originalité remarquable. Sans compter que l’on sent que désormais, l’auteur va créer davantage des enquêtes que seule Enola, grâce à son intuition féminine et surtout sa connaissance du sujet, pourra résoudre, faisant du même coup un pied de nez à ses frères.

Un autre point sur les relations « hommes-femmes » abordé dans ce livre est celui des droits. En effet, on y voit qu’un homme a tous les droits sur sa femme : il peut même s’en « débarrasser » en la faisant interner, pour des motifs très originaux dirais-je.

Mon regret pour ce tome est qu’Enola a trouvé la solution du mystère un peu par hasard. En effet, si la solution ne s’était pas trouvée sous son nez, elle ne l’aurait pas trouvée. Je suis d’accord que le hasard fait parfois bien les choses, et je m’incline devant Enola car elle a tout de même un peu forcé ce destin, en reliant les indices. Mais ce sont quand même de fameux coups de pouce du destin, et ils me laissent sur ma faim. Pour moi, Enola ne triomphe pas de son frère dans ce tome. Certes, elle a réussi à décoder davantage d’indices que lui, en particulier le bouquet de fleurs. Mais si Sherlock avait eu les mêmes cartes qu’Enola, il aurait certainement trouvé lui aussi la solution.

Mais ce qu’il faut retenir de ce tome, c’est qu’Enola a fait un pas vers ses frères et que ceux-ci, en retour, lui ont laissé un peu de répit… pour l’instant ! Ce qui promet une suite intéressante !

Notes

Scénario : 2/4

Ecriture : 2,5/3

Personnages : 2/2

Originalité : 1/1

Total :  7,5/10


24/11/2017
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