Au Pays Imaginaire

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Science-fiction


Player One

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Player One

Auteur : Ernest CLINE

Maison d’édition : Michel Lafon

Année d’édition : 2013

Prix : 10,00€ (Pocket)

Genre : Science-fiction (S.F.)

 

4ème de couverture :

2044. La Terre est à l'agonie.
Comme la majeure partie de l'humanité, Wade, 17 ans, passe son temps dans l'OASIS – un univers virtuel où chacun peut vivre et être ce qui lui chante. Mais lorsque le fondateur de l'OASIS meurt sans héritier, une formidable chasse au trésor est lancée : celui qui découvrira les trois clefs cachées dans l'OASIS par son créateur remportera 250 milliards de dollars ! Multinationales et geeks s'affrontent alors dans une quête épique, dont l'avenir du monde est l'enjeu. Que le meilleur gagne...

 

Avis :

Rien ne me destinait réellement à lire ce roman. Je suis loin d’être une fan de jeux vidéos et ma connaissance de la culture musicale et cinématographique des années 80 m’est presque inconnue. Or, c’est de cela, et uniquement de cela que traite ce roman.

S’il n’y avait pas eu les mots « chasse au trésor » et « énigme » sur la quatrième de couverture, ce livre serait resté dans le rayon. Quel manque cela aurait-il été… Car il s’agit de l’un des meilleurs romans que j’ai jamais lus. On est happés dans cet étrange univers qui se passe dans notre futur mais en étant fortement marqué par le passé. Et je dirais que ce passé contrebalance le fait qu’il s’agisse de S.F.

En effet, si ce monde presque apocalyptique totalement différent du nôtre peut être perturbant, tant par son mode de vie que par ses technologies (la population passe l’essentiel de ses journée, en toute immersion dans un monde virtuel qui a plus d’importance à leurs yeux que le monde réel : les enfants vont même à l’école dans ce monde virtuel !), l’importance accordée aux années 80 permet de se sentir en terrain plus connu et donc d’être à l’aise.

Autre point positif : ce roman ne manque pas d’actions, ni de morale. Peu à peu, ce qui est au départ une chasse à l’argent devient une bataille du bien contre le mal où tous les coups sont permis, que ce soit dans le monde virtuel ou dans le monde réel. Cette dernière phrase me permet de souligner ce que je considère être le seul bémol du livre. A force d’être si souvent avec les personnages dans ce monde virtuel qui peut paraître si réel, on en vient à ne plus savoir si l’on se trouve dans le monde réel ou dans le virtuel. Ce qui demande donc une grosse attention. Toutefois, on peut également le voir comme un gros point positif : l’auteur nous place réellement dans la situation de quelqu’un de désorienté à force de vivre dans le virtuel. Il est donc très facile de se mettre à la place du personnage principal. Et puisqu’on parle de lui…

Alors qu’on vit l’histoire à travers lui, on ne sait pas grand-chose de sa personnalité. On ne connaît que ce qui est important pour l’histoire. Mais cela n’a absolument rien de gênant. Au contraire, cela aide à voir le récit comme s’il avait été écrit par ce personnage, après coup. Un récit tellement bien construit qu’in le manque jamais une information pour comprendre l’univers, mais sans que ça ne soit trop lourd à certains moments. Il s’agit d’un récit merveilleusement bien équilibré à tous les points de vue, ce qui fiat sa grande force. Et, plus que l’intrigue haletant ou les personnages attachants, c’est ce qui fait la grandeur de ce livre.

 

Notes :

Scénario : 4/4

Ecriture :  2/3

Personnages :  2/2

Originalité :  1/1

Total : 9/10


27/07/2017
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